Elle a une nouvelle fois évoqué sa mort. Face à Audrey Crespo-Mara, dans l’émission « Sept à huit » diffusée dimanche soir sur TF1, Line Renaud s’est livrée sur ses dernières volontés et ce qu’elle laissera après sa mort. Figure du combat pour le droit de mourir dans la dignité, la comédienne, qui publie à 95 ans son autobiographie « Merci la vie ! », a notamment expliqué « préparer » son adieu.
« Si je dois souffrir, je veux partir tout de suite. C’est mon ultime liberté. Choisir sa mort », a expliqué la comédienne face caméra. Et son choix est déjà fait. Elle souhaite mourir chez elle, dans sa maison de La Jonchère, à Rueil-Malmaison (qui, comme elle l’a déjà prévue, sera vendue et le produit de la vente sera reversé à la science par l’intermédiaire de sa fondation). « Je ne bougerai pas d’ici. C’est bien spécifié, je veux rester ici, être dans mon lit, dans ma chambre avec la jolie vue sur Paris et mourir ici », précise-t-elle.
« Tout est prêt, tout est prévu, depuis le départ d’ici (de sa maison) à l’arrivée à Saint-Sulpice », « même la liste des invités », indique Line Renaud, qui avait annoncé en juin mettre fin à sa carrière d’actrice (entamée en 1946 !). « C’est naturel chez moi » de me préparer à la mort, continue-t-elle. « Tout est organisé. » « Je me vois chez moi avec les gens qui sont autour de moi depuis tout le temps… » poursuit la comédienne. Et la chanteuse de « Ma cabane au Canada » de relever : « Ce qui m’embête beaucoup, c’est que j’ai encore des choses à faire. »
Ce n’est pas la première fois que Line Renaud évoque son décès. « On a choisi sa vie, on doit pouvoir choisir sa mort », expliquait-elle, en octobre, dans une interview au Parisien. « Vous êtes-vous déjà imaginée organiser votre propre sortie de scène ? » lui demandait-on. « On prend deux pilules, une qui endort et l’autre qui pouf, paf ! Il faut simplement ne pas mettre dans l’embarras ceux qui vivent à côté de moi, qu’ils soient accusés de quoi que ce soit », répondait-elle.
Le projet de loi sur l’aide active à mourir sera examiné « avant l’été », a déclaré la semaine dernière le Premier ministre Gabriel Attal, tout en promettant de renforcer « considérablement » les unités de soins palliatifs. Fin décembre, Emmanuel Macron avait indiqué qu’il présenterait les « contours du texte » sur cette aide active à mourir « en février » après l’annonce « en janvier » d’un plan stratégique décennal sur les soins palliatifs, toujours pas dévoilé à ce jour. « Avant l’été, nous examinerons un projet de loi sur l’aide active à mourir », a souligné pour sa part Gabriel Attal dans sa déclaration de politique générale, sans préciser si le texte serait bien préalablement présenté comme prévu en février.
Elle a une nouvelle fois évoqué sa mort. Face à Audrey Crespo-Mara, dans l’émission « Sept à huit » diffusée dimanche soir sur TF1, Line Renaud s’est livrée sur ses dernières volontés et ce qu’elle laissera après sa mort. Figure du combat pour le droit de mourir dans la dignité, la comédienne, qui publie à 95 ans son autobiographie « Merci la vie ! », a notamment expliqué « préparer » son adieu.
« Si je dois souffrir, je veux partir tout de suite. C’est mon ultime liberté. Choisir sa mort », a expliqué la comédienne face caméra. Et son choix est déjà fait. Elle souhaite mourir chez elle, dans sa maison de La Jonchère, à Rueil-Malmaison (qui, comme elle l’a déjà prévue, sera vendue et le produit de la vente sera reversé à la science par l’intermédiaire de sa fondation). « Je ne bougerai pas d’ici. C’est bien spécifié, je veux rester ici, être dans mon lit, dans ma chambre avec la jolie vue sur Paris et mourir ici », précise-t-elle.
« Tout est prêt, tout est prévu, depuis le départ d’ici (de sa maison) à l’arrivée à Saint-Sulpice », « même la liste des invités », indique Line Renaud, qui avait annoncé en juin mettre fin à sa carrière d’actrice (entamée en 1946 !). « C’est naturel chez moi » de me préparer à la mort, continue-t-elle. « Tout est organisé. » « Je me vois chez moi avec les gens qui sont autour de moi depuis tout le temps… » poursuit la comédienne. Et la chanteuse de « Ma cabane au Canada » de relever : « Ce qui m’embête beaucoup, c’est que j’ai encore des choses à faire. »
Ce n’est pas la première fois que Line Renaud évoque son décès. « On a choisi sa vie, on doit pouvoir choisir sa mort », expliquait-elle, en octobre, dans une interview au Parisien. « Vous êtes-vous déjà imaginée organiser votre propre sortie de scène ? » lui demandait-on. « On prend deux pilules, une qui endort et l’autre qui pouf, paf ! Il faut simplement ne pas mettre dans l’embarras ceux qui vivent à côté de moi, qu’ils soient accusés de quoi que ce soit », répondait-elle.
Le projet de loi sur l’aide active à mourir sera examiné « avant l’été », a déclaré la semaine dernière le Premier ministre Gabriel Attal, tout en promettant de renforcer « considérablement » les unités de soins palliatifs. Fin décembre, Emmanuel Macron avait indiqué qu’il présenterait les « contours du texte » sur cette aide active à mourir « en février » après l’annonce « en janvier » d’un plan stratégique décennal sur les soins palliatifs, toujours pas dévoilé à ce jour. « Avant l’été, nous examinerons un projet de loi sur l’aide active à mourir », a souligné pour sa part Gabriel Attal dans sa déclaration de politique générale, sans préciser si le texte serait bien préalablement présenté comme prévu en février.
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