
Le journal a recueilli les témoignages d’une vingtaine d’anciens collaborateurs, qui ont travaillé pour la matinale de NRJ de 2012 à 2023. « Leurs récits décrivent une attitude d’enfant-roi, souvent obsessionnel, parfois obscène », précise Libération.
Exemple parmi tant d’autres, le journal cite le témoignage d’Isabelle Giami, « pilier de la matinale pendant 5 ans », sur laquelle Manu Lévy se serait acharné durant toute une émission juste pour avoir dit « buvez plutôt un jus d’abricot ! », en réponse aux membres de l’équipe qui parlaient d’alcool.
Manu Lévy s’acharnerait aussi sur quiconque ferait une erreur. « Il débriefe chaque passage pour nous affirmer que tout ce qu’on vient de dire, c’est de la merde », résume une ancienne collaboratrice. Libération décrit un quotidien fait de réprimandes, de tacles, de prises de tête et de larmes. « Du sabotage mental. »
« De l’acharnement »
Libération révèle aussi la « cadence éreintante » demandée aux équipes, obligées de travailler le soir depuis chez elle alors que les journées commencent à 4 h 30. Deadlines infernales, contrôle de tout ce qui est produit, « Manu a des exigences complètement hallucinantes, et ce souci va jusqu’au contrôle total de ses salariés », dénonce Pierre Vignal, l’avocat de quatre animateurs qui ont saisi les prud’hommes, notamment pour harcèlement moral. « De l’acharnement », ajoute un ancien auteur et producteur, acharnement qui mène parfois à des punitions.
Autres faits reprochés, des blagues lourdes sur le physique, sur les orientations sexuelles, surtout envers les femmes. Une agression sexuelle est également décrite dans l’enquête, faite sous couvert de blague potache par Nicolas Papon, ami et collaborateur de Manu Lévy, sous les yeux et avec la complicité de ce dernier.
Équipes traumatisées
Selon Libération, le départ de la station est la seule issue pour s’en sortir car les ressources humaines et la hiérarchie ne soutiennent pas les victimes. « Ils ne partent pas parce que l’herbe est plus verte ailleurs mais car ce n’est plus tenable. Ils craquent en même temps et pour les mêmes raisons sans plan de sortie et alors que dans ce métier-là, les places sont chères. »
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Le journal a recueilli les témoignages d’une vingtaine d’anciens collaborateurs, qui ont travaillé pour la matinale de NRJ de 2012 à 2023. « Leurs récits décrivent une attitude d’enfant-roi, souvent obsessionnel, parfois obscène », précise Libération.
Exemple parmi tant d’autres, le journal cite le témoignage d’Isabelle Giami, « pilier de la matinale pendant 5 ans », sur laquelle Manu Lévy se serait acharné durant toute une émission juste pour avoir dit « buvez plutôt un jus d’abricot ! », en réponse aux membres de l’équipe qui parlaient d’alcool.
Manu Lévy s’acharnerait aussi sur quiconque ferait une erreur. « Il débriefe chaque passage pour nous affirmer que tout ce qu’on vient de dire, c’est de la merde », résume une ancienne collaboratrice. Libération décrit un quotidien fait de réprimandes, de tacles, de prises de tête et de larmes. « Du sabotage mental. »
« De l’acharnement »
Libération révèle aussi la « cadence éreintante » demandée aux équipes, obligées de travailler le soir depuis chez elle alors que les journées commencent à 4 h 30. Deadlines infernales, contrôle de tout ce qui est produit, « Manu a des exigences complètement hallucinantes, et ce souci va jusqu’au contrôle total de ses salariés », dénonce Pierre Vignal, l’avocat de quatre animateurs qui ont saisi les prud’hommes, notamment pour harcèlement moral. « De l’acharnement », ajoute un ancien auteur et producteur, acharnement qui mène parfois à des punitions.
Autres faits reprochés, des blagues lourdes sur le physique, sur les orientations sexuelles, surtout envers les femmes. Une agression sexuelle est également décrite dans l’enquête, faite sous couvert de blague potache par Nicolas Papon, ami et collaborateur de Manu Lévy, sous les yeux et avec la complicité de ce dernier.
Équipes traumatisées
Selon Libération, le départ de la station est la seule issue pour s’en sortir car les ressources humaines et la hiérarchie ne soutiennent pas les victimes. « Ils ne partent pas parce que l’herbe est plus verte ailleurs mais car ce n’est plus tenable. Ils craquent en même temps et pour les mêmes raisons sans plan de sortie et alors que dans ce métier-là, les places sont chères. »
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