L'autrice a publié une trentaine de romans portant notamment sur l'esclavage et l'Afrique, ainsi que des pièces de théâtre et des essais.

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Son nom était régulièrement cité parmi les prétendants au prix Nobel de littérature. L'écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé est morte à l'âge de 90 ans, dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 avril, a annoncé sa fille à La 1ère. Née le 11 février 1934 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), elle a publié une trentaine de romans portant notamment sur l'esclavage et l'Afrique, ainsi que des pièces de théâtre et des essais. Elle était notamment connue pour son livre Moi, Tituba sorcière..., publié en 1986 et préfacé par la militante américaine Angela Davis dans sa version anglaise.
Maryse Condé avait remporté en 2018 le "nouveau prix de littérature", éphémère substitut au prix Nobel créé lors de la crise #MeToo au sein du comité suédois. "Dans ses œuvres, avec un langage précis", Maryse Condé "décrit les ravages du colonialisme et le chaos du post-colonialisme", avait salué le jury de la "Nouvelle académie" spécialement constituée après le report du Nobel 2018.
Elle s'était fait connaître du grand public en 1984 avec sa saga africaine en deux volumes Ségou, qui décrivait le déclin de l'empire bambara, au Mali, de la période esclavagiste jusqu'à l'arrivée des troupes coloniales françaises à la fin du XIXe siècle. Par ailleurs professeure de littérature et journaliste culturelle à RFI et à la BBC, elle s'était dévoilée dans une autobiographie, La vie sans fards, en 2012. "Je mourrai guadeloupéenne, une Guadeloupéenne indépendantiste", avait-elle alors déclaré à La 1ère.
L'autrice a publié une trentaine de romans portant notamment sur l'esclavage et l'Afrique, ainsi que des pièces de théâtre et des essais.

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Son nom était régulièrement cité parmi les prétendants au prix Nobel de littérature. L'écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé est morte à l'âge de 90 ans, dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 avril, a annoncé sa fille à La 1ère. Née le 11 février 1934 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), elle a publié une trentaine de romans portant notamment sur l'esclavage et l'Afrique, ainsi que des pièces de théâtre et des essais. Elle était notamment connue pour son livre Moi, Tituba sorcière..., publié en 1986 et préfacé par la militante américaine Angela Davis dans sa version anglaise.
Maryse Condé avait remporté en 2018 le "nouveau prix de littérature", éphémère substitut au prix Nobel créé lors de la crise #MeToo au sein du comité suédois. "Dans ses œuvres, avec un langage précis", Maryse Condé "décrit les ravages du colonialisme et le chaos du post-colonialisme", avait salué le jury de la "Nouvelle académie" spécialement constituée après le report du Nobel 2018.
Elle s'était fait connaître du grand public en 1984 avec sa saga africaine en deux volumes Ségou, qui décrivait le déclin de l'empire bambara, au Mali, de la période esclavagiste jusqu'à l'arrivée des troupes coloniales françaises à la fin du XIXe siècle. Par ailleurs professeure de littérature et journaliste culturelle à RFI et à la BBC, elle s'était dévoilée dans une autobiographie, La vie sans fards, en 2012. "Je mourrai guadeloupéenne, une Guadeloupéenne indépendantiste", avait-elle alors déclaré à La 1ère.
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