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Mort de France Gall: La chanteuse entretenait une relation passionnée avec l'Afrique

France Gall à Dakar, SENEGAL - 12/1979.BOCCON-GIBOD/SIPA

France Gall à Dakar, SENEGAL - 12/1979.BOCCON-GIBOD/SIPA — SIPA

« France Gall, la Française la plus sénégalaise est décédée ». Voilà le titre de l’article qui annonce la mort de France Gall sur  le site Dakaractu et qui souligne bien le lien très fort qu’entretenait la chanteuse avec le Sénégal et plus globalement avec l’Afrique.

C’est au cours des années 1980 que la chanteuse découvre ce continent. Suivant le modèle anglo saxon de Band Aid, l’association Chanteurs sans frontières à laquelle adhèrent France Gall et Michel Berger, lance la chanson SOS Ethiopie, pour venir en aide aux victimes de la famine qui sévit dans le pays. Un succès qui donne envie au couple de poursuivre leurs actions caritatives en faveur de l’Afrique. France Gall et Michel Berger en compagnie de Daniel Balavoine, Richard Berry et Lionel Rotcage, lancent alors « Action Ecoles », une collecte de riz auprès des écoliers français pour aider les familles africaines touchées par la famine.

Une terre qui devient son refuge

Tombé sous le charme du Sénégal, le couple Berger-Gall décide d’y acheter une maison sur l’île de N’Gor, où il fait construire une école. Et c’est pour rendre hommage à l’Afrique, que l’album Babacar de France Gall sort en 1987. La chanson éponyme raconte une histoire vécue par France Gall. Elle a rencontré la mère d’un bébé sénégalais qui voulait lui confier son fils afin qu’il puisse échapper à la pauvreté. La chanteuse refuse mais aide la maman à élever son enfant.

L’album contient aussi la superbe chanson « La chanson d’Azima », sur le drame de la sécheresse. Cet album touche le public français et connaît un immense succès.

L’histoire d’amour de France Gall avec l’Afrique ne se terminera jamais. C’est d’ailleurs là qu’elle se réfugiera après le décès de Michel Berger, puis celui de sa fille Pauline.

« Après le deuil terrible de ma fille (…), c’est ici que j’ai retrouvé une sérénité », confiera d’ailleurs la chanteuse dans un documentaire de Yann Arthus-Bertrand. « Je vis dans un village. Je n’ai jamais compris pourquoi j’étais attirée par ce pays. (…) Lorsque je me rends sur mon île, il y a une espèce de purification extraordinaire. On arrive dans un endroit où il n’y a pas l’électricité, on est avec la nature, les oiseaux, pas de route et pas de voitures », déclarait-elle aussi à Paris Match. « C’est une terre que je reconnais comme la mienne. C’est un pays qui me donne sans le savoir », déclarait-elle aussi dans un autre documentaire. Lors des dernières années de sa vie France Gall a d’ailleurs passé encore plus de temps au Sénégal. Son dernier havre de paix.

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C’est au cours des années 1980 que la chanteuse découvre ce continent. Suivant le modèle anglo saxon de Band Aid, l’association Chanteurs sans frontières à laquelle adhèrent France Gall et Michel Berger, lance la chanson SOS Ethiopie, pour venir en aide aux victimes de la famine qui sévit dans le pays. Un succès qui donne envie au couple de poursuivre leurs actions caritatives en faveur de l’Afrique. France Gall et Michel Berger en compagnie de Daniel Balavoine, Richard Berry et Lionel Rotcage, lancent alors « Action Ecoles », une collecte de riz auprès des écoliers français pour aider les familles africaines touchées par la famine.

Une terre qui devient son refuge

Tombé sous le charme du Sénégal, le couple Berger-Gall décide d’y acheter une maison sur l’île de N’Gor, où il fait construire une école. Et c’est pour rendre hommage à l’Afrique, que l’album Babacar de France Gall sort en 1987. La chanson éponyme raconte une histoire vécue par France Gall. Elle a rencontré la mère d’un bébé sénégalais qui voulait lui confier son fils afin qu’il puisse échapper à la pauvreté. La chanteuse refuse mais aide la maman à élever son enfant.

L’album contient aussi la superbe chanson « La chanson d’Azima », sur le drame de la sécheresse. Cet album touche le public français et connaît un immense succès.

L’histoire d’amour de France Gall avec l’Afrique ne se terminera jamais. C’est d’ailleurs là qu’elle se réfugiera après le décès de Michel Berger, puis celui de sa fille Pauline.

« Après le deuil terrible de ma fille (…), c’est ici que j’ai retrouvé une sérénité », confiera d’ailleurs la chanteuse dans un documentaire de Yann Arthus-Bertrand. « Je vis dans un village. Je n’ai jamais compris pourquoi j’étais attirée par ce pays. (…) Lorsque je me rends sur mon île, il y a une espèce de purification extraordinaire. On arrive dans un endroit où il n’y a pas l’électricité, on est avec la nature, les oiseaux, pas de route et pas de voitures », déclarait-elle aussi à Paris Match. « C’est une terre que je reconnais comme la mienne. C’est un pays qui me donne sans le savoir », déclarait-elle aussi dans un autre documentaire. Lors des dernières années de sa vie France Gall a d’ailleurs passé encore plus de temps au Sénégal. Son dernier havre de paix.

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